lunes, 2 de diciembre de 2019

LE VOCABULAIRE DE NOËL EN FRANÇAIS


Le Père Noël :
Il faut rester sage, pour recevoir ses cadeaux !
On fait sa liste au Père Noël en espérant recevoir des cadeaux ou des présents !
Le Père Noël arrivera en traîneau, tiré par ses rennes et aidé de ses lutins puis passera par la cheminée. Dans certains pays d’Europe on l’appelle le Saint Nicolas !
Les décorations :
Le sapin de Noël, au pied duquel on dépose les chaussures pour y recevoir ses cadeaux.
On y accroche des boules de Noël, des guirlandes décoratives ou électriques, des grelots et des nœuds, ainsi qu’une étoile.
Les chaussettes, ou bas de Noël ornent la maison, avec la crèche et ses santons.
La couronne de l’avent ou la couronne de Noël à placer sur sa porte d’entrée et est souvent fabriquée à partir de pommes de pin et de houx
Sur la table on peut y poser un Poinsettia, ou étoile de Noël, avec ses belles feuilles rouges.
Les festivités du jour de Noël :
On porte un toast à quelqu’un avant de trinquer et de déguster le nectar
Les enfants entonnent un chant de Noël avant le repas du réveillon
Il n’est pas rare de manger du foie gras, des escargots, de la dinde, des fruits de mer, des chocolats et, bien sûr, la fameuse bûche de Noël !
Et pour se défouler, on pourra faire un bonhomme de neige dehors, et profiter des flocons de neige qui tombent du ciel. En attendant la nouvelle année, aussi appelée le Nouvel An ou la Saint Sylvestre, suivie de la galette des rois !

oyeux Noël ! Bonne année !


viernes, 1 de noviembre de 2019

APPRENDRE UNE LANGUE ÉTRANGÈRE: 7 RAISONS DE PARLER UNE AUTRE LANGUE (OU PLUS)


BY AMANDA L. CHAN, THE HUFFINGTON POST

EDUCATION - C’est indéniable : parler une, voire plusieurs, langue(s) étrangère(s) est un véritable atout qui permet de voyager sans encombre dans un pays étranger, de communiquer avec des gens qu’on ne comprendrait pas autrement, de se plonger en profondeur dans une culture qui n’est pas la nôtre et, plus prosaïquement, de savoir ce que l’on commande au restaurant!
De nombreuses études démontrent aussi que la pratique d’une langue étrangère est bénéfique pour la santé, et surtout pour le cerveau. L’avantage des bilingues?

Une meilleure flexibilité cognitive
Les adultes qui parlent deux langues depuis l’enfance semblent avoir plus de facilités à faire face aux imprévus que les autres, selon une étude du Journal of Neuroscience qui a mesuré la capacité des participants à effectuer une tâche impliquant leur flexibilité cognitive, tâche dont les bilingues se sont acquitté plus rapidement et en utilisant moins d’énergie.

Un esprit plus vif en vieillissant
Même constat chez les gens qui ont appris une langue étrangère à l’âge adulte, d’après le journal scientifique Annals of Neurology. Des personnes de langue maternelle anglaise ont passé un test d’intelligence à l’âge de onze ans, puis vers l’âge de soixante-dix ans. Celles qui parlaient deux langues ou plus avaient davantage de facultés cognitives – notamment au niveau de l’intelligence générale et de la facilité à lire – que les autres.

Un regard différent sur les mots
Les bilingues enregistreraient certains mots plus rapidement, surtout quand ils ont le même sens dans les deux langues, selon une étude du journal Psychological Science. En étudiant les mouvements oculaires, les chercheurs se sont aperçus que les bilingues passaient moins de temps à regarder les mots identiques dans les deux langues (comme "sport" en anglais et en français), ce qui suppose que leur cerveau a besoin de moins de temps pour les identifier, écrit le magazine Scientific American.

Moins de chance de souffrir de la maladie d’Alzheimer
Alzheimer peut toucher n’importe qui, mais les bilingues développeraient ces troubles quatre ou cinq ans plus tard que les autres, si l’on en croit les résultats présentés à la conférence de l’Association américaine pour le progrès scientifique qui s’est tenue en 2011. L’étude portait sur 450 patients, dont la moitié étaient bilingues depuis leur plus jeune âge.
De meilleures capacités analytiques à l’école
Les enfants bilingues semblent plus doués pour les tâches analytiques et créatives, d’après une étude du International Journal of Bilingualism. Elle observait 121 enfants, dont une moitié de bilingues, qui devaient notamment répéter des séries de chiffres, effectuer des calculs mentaux et reproduire à l’identique des constructions de blocs de couleurs, selon HealthDay.

Un cerveau plus prompt au changement

Les enfants bilingues auraient aussi plus de facilité à changer de tâche, selon une étude comportementale : des enfants regardaient en alternance des images d’animaux et des couleurs sur un écran d’ordinateur. Quand on leur demandait d’appuyer sur une touche pour passer de l’un à l’autre, les bilingues étaient plus rapides.

Penser dans une autre langue pour prendre une meilleure décision
Quand les gens réfléchissent dans une autre langue, ils prennent généralement des décisions plus rationnelles, comme l’a démontré une étude psychologique en 2012. Parce que nous avons tendance à vouloir éviter ce qui peut nous nuire, nous limitons la prise de risques, même quand les circonstances jouent en notre faveur. Mais des chercheurs de l’Université de Chicago se sont aperçus que le fait de réfléchir dans une autre langue créait une distance qui conduisait à des décisions plus mûrement réfléchies et moins dépendantes de nos émotions. "La raison principale à ce phénomène, c’est peut-être qu’une langue étrangère a moins de résonnance affective qu’une langue maternelle", a déclaré le chercheur Sayuri Hayakawa. "Une réaction émotionnelle peut entraîner des décisions fondées davantage sur la peur que sur l’espoir, même quand la probabilité de succès est très élevée."


lunes, 2 de septiembre de 2019

LANGUES ÉTRANGÈRES : 5 ASTUCES POUR PARLER SANS ACCENT !


Si parler une langue étrangère demande du courage, parler sans accent demande beaucoup de travail. Voici 5 astuces qui devraient vous permettre d’y arriver un peu plus facilement…
Plus que les occasionnelles fautes grammaticales ou le manque de vocabulaire, c’est souvent une prononciation incorrecte qui risque de trahir le fait qu’on n’est pas un natif. Pour beaucoup, parler sans accent représente l’objectif ultime, le plus qui fait la différence entre locuteur inexpérimenté et locuteur presque bilingue, la preuve absolue que l’on maîtrise véritablement une langue étrangère.
Cependant, parler sans accent « à la française » au point de (presque) réussir à passer pour un natif dans une autre langue n’est pas chose aisée. Il se peut que vous ne sachiez pas par où commencer pour vous débarrasser d’une intonation étrangère trop marquée lorsque vous parlez une autre langue. Cet article vous livre des techniques et des stratégies concrètes à adopter afin de réussir à parler sans accent, quelle que soit la langue que vous apprenez.

Astuce 1 : apprenez l’alphabet phonétique !

Une solide base phonétique simplifie la vie. Elle souligne les traits caractéristiques de certains sons et donne des repères pour la prononciation (pourquoi ne pas débuter avec les sons du français ?). Elle permet plus particulièrement de prendre conscience de l’existence de phonèmes propres à la langue cible, phonèmes que votre oreille ne distingue pas forcément lors des leçons ou des conversations.
Par ailleurs, des connaissances en phonétique peuvent vous servir de guide au fil de vos séances de travail : une réelle conscience de l’étendue des sons qui existent dans une langue vous évitera des confusions et vous pourrez déduire plus facilement l’orthographe d’un mot entendu. À l’inverse, ces connaissances en phonétique peuvent aussi vous aider à reconnaître à l’oral des mots de vocabulaire ou des expressions idiomatiques que vous avez peut-être déjà lus, mais pas forcément entendus jusque-là. Ce sera notamment une aide précieuse pour ceux dont l’apprentissage passe essentiellement par la lecture.

Astuce 2 : identifiez les singularités de la langue

Passez de la théorie à la pratique : exposez-vous autant que possible à la langue étrangère que vous apprenez. Concentrez-vous sur les sons, et plus particulièrement sur ceux auxquels votre oreille n’est pas habituée.
Portez une attention particulière aux phonèmes qui n’existent pas ou sont inhabituels en français, tels que le « th » prononcé [ð] dans mother ou le [iː] de sheet et beach en anglais, le [β] de vale en espagnol, ou encore le [ʃp] de Spitze en allemand.
Résistez à la tentation de toujours comparer au français. Si le rapprochement aide dans certains cas, dans d’autres, il est soit impossible, soit trompeur au point de vous induire en erreur. Ainsi, dans le cas de sheet ou de beach, remplacer le son allongé de l’anglais [iː] par le son français plus bref peut vous mettre dans une position délicate : si elle ne rit pas du faux pas,, votre audience pourrait s’offusquer !

Astuce 3 : familiarisez-vous avec l’oral

Si vous avez la possibilité d’échanger avec un locuteur natif, demandez-lui de répéter les mots qui vous posent problème, enregistrez-les sur votre smartphone et repassez-vous ces enregistrements chaque jour. Il est également possible d’écouter la prononciation des mots sur Internet en utilisant un traducteur vocal en ligne tel que Google Traduction. L’objectif est d’habituer votre oreille à ces sons afin de les identifier sans effort.
Si vous avez de réelles difficultés à distinguer des sons qui se ressemblent, notre conseil est de préparer des fiches incluant les phonème proches en question, de les illustrer par des exemples de mots ou d’expressions, puis de les répéter en boucle. Vous parviendrez en peu de temps à saisir les nuances entre chaque phonème et à vous les approprier complètement.

Astuce 4 : écoutez, écoutez, écoutez !

Internet foisonne de contenus multimédia de qualité qui peuvent véritablement vous permettre d’améliorer votre prononciation, tels que les séries en ligne, les films en version originale ou les podcasts et radios web.
Sélectionnez une variété de ressources sonores et visuelles dans la langue que vous apprenez et écoutez-les aussi régulièrement que possible. Il se peut que vous utilisiez déjà la méthode de l’immersion linguistique afin d’enrichir votre connaissance de la langue. Cette fois-ci, concentrez-vous moins sur le vocabulaire ou la grammaire pour donner la priorité à la prononciation sur des extraits courts afin de vous faciliter la tâche. Focalisez votre attention sur les mots qui sont accentués dans une phrase, sur la place réservée aux pauses, ou encore sur la façon dont les mots sont liés entre eux. Tâchez de repérer ainsi ce qui donne à la phrase sa fluidité pour pouvoir ensuite l’imiter.
Faites votre possible pour résister à la tentation de lire les sous-titres : ceux-ci risquent de parasiter vos efforts. Un simple morceau de papier masquant le bas de votre écran peut faire l’affaire.
Si l’exercice s’avère trop ardu, n’hésitez pas à ralentir la vitesse de diffusion. En général, c’est tout à fait possible lorsque vous regardez des vidéos sur Youtube ou écoutez des podcasts. Cette astuce vous permettra de décortiquer chaque mot, syllabe par syllabe. Si vous avez par contre déjà un niveau avancé en langue, une bonne stratégie afin d’accomplir de réels progrès consiste à l’inverse à accélérer la vitesse de diffusion : cela force à écouter avec une attention particulièrement soutenue et constitue une excellente préparation pour bien comprendre les locuteurs natifs qui parlent très rapidement.

Astuce 5 : pratiquez, pratiquez, pratiquez !

L’objectif est de reproduire les sons étrangers de façon naturelle et en toutes circonstances sans que cela ne paraisse forcé.
Plus qu’une science, entraîner son accent et parvenir à imiter des sons nouveaux est véritablement un art qui demande de la patience. Ne désespérez donc pas si vous ne constatez pas de résultat éclatant dès la première séance !
Pour un maximum d’efficacité, vos sessions d’entraînement doivent être régulières et espacées de 48 heures maximum. Collectionnez des articles de journaux, des scripts de films ou des paroles de chansons, puis lisez-les à voix haute. Enregistrez-vous et prenez des notes afin de faire le diagnostic des sons et tics de langage qui parasitent votre accent. Vous aurez sûrement des surprises en écoutant votre propre voix et votre prononciation ! Une autre astuce est de demander à un échantillon de locuteurs natifs de faire cette analyse pour vous. Pour cela, télécharger ses enregistrements sur la communauté Judge My Accent sur Reddit peut être extrêmement utile.
Réussir à parler sans accent notable est un travail de longue haleine mais il ne faut surtout pas se laisser impressionner ! La tâche n’est certainement pas insurmontable : l’important est avant tout d’avoir une méthode efficace ainsi que la motivation pour persévérer !
Et vous, quels sont vos secrets pour parler sans accent ?

Parlez comme vous en avez toujours rêvé !


jueves, 1 de agosto de 2019

10 AVANTAGES D'APPRENDRE UNE LANGUE SECONDE – APPRENDRE LANGUE


Les avantages de l'apprentissage d'une langue seconde comprennent la croissance du cerveau, la lutte contre la démence, l'amélioration de la mémoire, l'amélioration de l'attention, etc.
Avoir une autre langue, c'est posséder une seconde âme. " –Charlemagne
Les gens pensaient qu'apprendre deux langues créait de la confusion dans l'esprit.
Bien mieux, pensa-t-on, en avoir un juste plutôt que de s’ennuyer avec deux.
Un point de vue encore plus extrême et absurde était que l'apprentissage de deux langues provoquait une sorte de schizophrénie ou de double personnalité.
Certaines études semblaient étayer l'idée qu'apprendre deux langues pouvait être problématique; Les premiers chercheurs ont noté que les personnes bilingues avaient généralement un vocabulaire plus petit et un accès plus lent aux mots.
Mais ces mythes et inconvénients mineurs ont été éclipsés par une vague de nouvelles recherches montrant les incroyables avantages psychologiques de l’apprentissage d’une langue seconde. Et ceux-ci vont bien au-delà de la possibilité de commander une tasse de café à l'étranger ou de demander comment se rendre à votre hôtel.

1. croissance du cerveau

Le fait que les centres de langue dans le cerveau se développent est l’un des principaux avantages de l’apprentissage d’une deuxième langue.
Plus vous apprenez mieux, plus ces zones vitales du cerveau se développent (Mårtensson et al., 2012).

2. Stave off démence

Le bilinguisme retarde la maladie d’Alzheimer chez les personnes sensibles d’au moins cinq ans (Craik et al., 2010). Cela semble incroyable, mais les études continuent à appuyer ce résultat.
Pour mettre cela dans son contexte: l’effet sur la démence de l’apprentissage d’une autre langue est bien supérieur à tout ce qui est réalisable avec les médicaments les plus récents.

3. Entendre mieux la langue

Être bilingue peut améliorer les compétences d'écoute, car le cerveau doit travailler plus fort pour distinguer différents types de sons dans deux langues ou plus (Krizman et al., 2012).

4. Devenir plus sensible à la langue

Les bébés des ménages bilingues peuvent distinguer des langues qu’ils n’ont jamais entendues auparavant (Werker et Sebastian-Galles, 2011).
Le simple fait d'être exposé à différents sons, par exemple en espagnol et en catalan, les aide à faire la différence entre l'anglais et le français, ce qui constitue un autre avantage de l'apprentissage d'une deuxième langue.

5. Boostez votre mémoire

Les bébés élevés dans un environnement bilingue ont des souvenirs de travail plus forts que ceux élevés avec une seule langue (Morales et al., 2013).
Cela signifie qu'ils sont plus doués pour le calcul mental, la lecture et de nombreuses autres compétences essentielles.

6. Meilleur multi-tâches

Les personnes bilingues peuvent passer plus rapidement d’une tâche à l’autre.
Ils font preuve d'une plus grande flexibilité cognitive et trouvent plus facile de s'adapter aux circonstances imprévues (Gold et al., 2013).

7. Attention accrue

Les bilingues ont un meilleur contrôle de leur attention et sont mieux en mesure de limiter les distractions (Bialystok & Craik, 2010).

8. Double l'activation

Des améliorations cognitives, telles qu'une attention accrue et une meilleure exécution du multitâche, peuvent venir du fait que les personnes bilingues ont les deux langues activées en même temps et doivent surveiller en permanence laquelle est appropriée (Francis, 1999).
Tous ces allers-retours confèrent les avantages de l'apprentissage d'une langue seconde.

9. Nouvelles façons de voir

Apprendre une nouvelle langue peut littéralement changer votre façon de voir le monde.
Apprendre le japonais, par exemple, qui contient des termes de base pour bleu clair et bleu foncé, peut vous aider à percevoir la couleur de différentes manières (Athanasopoulos et al., 2010).

10. Améliorer votre langue maternelle

Étant donné que l'apprentissage d'une langue seconde attire votre attention sur les règles abstraites et la structure de la langue, cela peut vous rendre meilleur en première langue.
Comme Geoffrey Willans l'a déclaré: «On ne peut jamais comprendre une langue sans en comprendre au moins deux."

Avantages de l'apprentissage d'une langue seconde

Ces dix sont tous indépendamment des avantages de vous immerger dans une autre culture et de voir votre propre culture du point de vue d'une autre.
En tout, vous obtiendrez peut-être quelque chose comme «une seconde âme» en apprenant une autre langue.

martes, 2 de julio de 2019

COMMENT ET POURQUOI DONNER DES RÉTROACTIONS AUX ÉLÈVES?

Dans la vague des travaux de Coe, une stratégie d’enseignement apparait en tête de liste : donner des rétroactions aux élèves. Comme cette stratégie peut sembler quelque peu abstraite, il importe de la rendre plus concrète pour les acteurs du milieu de l’éducation.
Qu’est-ce que la rétroaction?
En enseignement, donner une rétroaction à un élève, c’est lui donner une information après avoir observé comment il réalise une tâche donnée – information qui l’aide à s’améliorer dans l’accomplissement de cette tâche. En plus d’informer l’élève sur sa progression ou de l’amener à trouver lui-même où il en est dans ses apprentissages, la rétroaction permet de confirmer à l’élève ce qu’il peut faire et l’accompagner dans cette démarche.
En plus d’informer l’élève au sujet de sa progression à l’égard d’un contenu d’apprentissage, la rétroaction permet donc d’indiquer à l’élève ce qu’il pourrait faire pour s’améliorer.
Un exemple : Chloé, ton paragraphe n’est pas complet, tu dois y inclure une phrase qui annonce le sujet.
Un contre exemple : Bianca, tu as eu 8/10 au test d’orthographe.
Ce que la rétroaction n’est pas
Une rétroaction ne devrait pas inclure de jugement à propos de l’élève. Par exemple, elle ne devrait pas avoir pour but de signifier à l’élève qu’il est intelligent, ou encore qu’il est bon ou mauvais à telle tâche. Lorsqu’on fait ce type de commentaire à l’élève, on attribue sa réussite à ses qualités personnelles plutôt qu’aux actions spécifiques qu’il a posées pour réaliser la tâche. Selon les propos tenus dans le guide, sans nier le talent naturel des élèves, l’enseignant devrait plutôt mettre l’accent sur ce que l’élève a fait ou ce qu’il n’a pas fait pour atteindre le niveau de performance attendu.
L’idée est de ne pas attribuer le succès ou l’échec à l’intelligence de l’élève, car il pourrait attribuer un échec au fait de ne pas être assez bon, sans pouvoir changer cette situation.

8 stratégies d’enseignement efficaces selon Hattie et Marzano
À quel moment offrir des rétroactions aux élèves?
La rétroaction est une stratégie puissante puisqu’elle survient lorsqu’il est encore temps pour l’élève de s’ajuster.
Vous devez offrir une rétroaction à vos élèves avant, plutôt qu’après l’évaluation sommative. Cela leur donne l’occasion d’apprendre et de s’améliorer avant d’être évalués. »
Une rétroaction peut être offerte à l’élève de façon immédiate ou différée. La rétroaction immédiate est plus efficace lorsque le contenu d’apprentissage est nouveau pour l’élève ou lorsque ce dernier a de la difficulté avec le contenu, tandis que la rétroaction différée favorise le transfert de l’information fournie par l’enseignant dans d’autres tâches ou d’autres problèmes rencontrés.
Les types de rétroactions
Trois types de rétroaction peuvent être efficaces selon le contexte dans lequel ils sont utilisés :
La rétroaction de base consiste à indiquer à l’élève si la réponse qu’il a donnée est correcte ou incorrecte (et à lui donner la bonne réponse). Il est également approprié de fournir à l’élève un exemple à suivre ainsi qu’une situation dans laquelle il peut réinvestir l’objet de la rétroaction.
La rétroaction instructive (instructionnal feedback) indique à l’élève quel élément il a besoin de travailler pour améliorer sa performance, par exemple, en lui fournissant une stratégie pour le faire (ex. : estimer le résultat d’un problème ou d’un calcul avant de l’effectuer).
La rétroaction d’entrainement (coaching feedback) pousse l’élève à réfléchir à une façon d’améliorer sa performance sans lui montrer explicitement quoi faire, et ce, en utilisant le questionnement stratégique. Ce type de rétroaction est de mise auprès d’élèves qui possèdent déjà une bonne connaissance de l’objet d’apprentissage.
Les élèves et la rétroaction
La façon dont un élève reçoit et perçoit la rétroaction offerte par l’enseignant est déterminante. Par exemple, si la rétroaction affecte l’estime de soi de l’élève ou suscite de la colère ou de la tristesse chez lui, elle ne sera pas efficace. Il ne s’agit pas d’éviter de formuler des critiques aux élèves, mais plutôt de leur faire comprendre que les rétroactions sont utilisées parce que l’enseignant se soucie d’eux et qu’il croit en leur potentiel.
L’usage de la rétroaction doit donc être accompagné de l’instauration d’une relation enseignant-élève de qualité. Il importe également de faire comprendre aux élèves que l’erreur n’est pas quelque chose qu’il faut éviter à tout prix, puisqu’elle fait normalement et essentiellement partie du processus d’apprentissage. La rétroaction est même plus efficace lorsque les élèves commettent des erreurs et qu’ils sont ouverts à apprendre de ces erreurs.
L’erreur est le meilleur professeur
Fixer des objectifs
Selon les propos du guide, la rétroaction devrait être guidée par des objectifs d’apprentissage déterminés à l’avance, et non pas en comparant la performance des élèves lors d’une tâche donnée. Les objectifs peuvent porter sur ce que l’enseignant aimerait que les élèves soient en mesure de faire à la suite d’une leçon, d’une semaine ou d’une étape. Des objectifs personnels peuvent également être proposés aux élèves afin de susciter leur motivation et leur désir de s’améliorer.
Conclusion
Les recherches montrent que la rétroaction est une stratégie efficace pour favoriser la réussite scolaire des élèves. Cette stratégie d’enseignement bonifie également l’évaluation, car en plus d’évaluer l’atteinte des objectifs d’apprentissage chez les élèves, l’enseignant est en mesure d’évaluer l’efficacité de son enseignement et la qualité de ses rétroactions.

Tomado de: http://rire.ctreq.qc.ca/2016/05/retroaction-guide/

martes, 4 de junio de 2019

ETRE BILINGUE? UN AVANTAGE SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL

A Bruxelles, 48% des offres d'emploi requièrent spécifiquement la connaissance d'une deuxième langue, généralement le néerlandais ou l'anglais. Le choix est donc rapide lorsqu'une entreprise doit choisir entre un candidat multilingue et quelqu'un qui ne l'est pas.Afin d'améliorer les connaissances en langues des chercheurs d'emploi, Actiris a donc lancé les chèques langues. Seulement, le système actuel n'atteint pas ses objectifs.
A Bruxelles, nous sommes confrontés à un écart entre les compétences linguistiques requises par une entreprise et les connaissances des chercheurs d'emploi. Si 48% des offres d'emploi requièrent spécifiquement la connaissance d'une deuxième langue, seuls 23% des chercheurs d'emploi déclarent posséder une connaissance moyenne de la deuxième langue. Or, d'après l'évaluation demandée par le Ministre Didier Gosuin, le dispositif chèques langues , censé améliorer les connaissances en langues des chercheurs d'emploi, n'atteint pas son but.
Les chèques langues Projet professionnel bénéficient principalement aux chercheurs d'emploi qui disposent déjà de connaissances linguistiques suffisantes pour décrocher un emploi. A peine 15% des bons à valoir chèques langues Jo b émis ont été effectivement utilisés. De plus, ce sont souvent des profils hautement qualifiés et ayant déjà de bonnes connaissances. Enfin, la plateforme Brulingua est utilisée de manière limitée par les moins de 25 ans.
« Suite à ces résultats, je lance une réforme de ce dispositif. L'objectif est de faire bénéficier les chèques langues aux chercheurs d'emploi qui en ont réellement besoin. C'est-à-dire ceux pour qui une formation linguistique est nécessaire pour leur permettre de trouver un emploi », explique Didier Gosuin.
Le principe de base de la réforme est d'avoir une offre de formation davantage orientée sur les besoins réels et axée sur l'orientation professionnelle des chercheurs d'emploi.
Pour cela, il est proposé :
  • une offre « Transition vers l'emploi » dans le cadre de la recherche d'emploi ;
Ainsi, les chercheurs d'emploi dit « autonomes » – c'est-à-dire capables de mener seul leur recherche d'emploi – recevront des chèques pour des formations correspondant à leur niveau linguistique.
Pour ceux qui ont un projet professionnel précis, les chèques donneront accès à des formations linguistiques orientées « métier » : des connaissances de base doublée de l'apprentissage d'un vocabulaire spécifique à chaque métier.
Enfin, certains chercheurs d'emploi ont besoin d'un accompagnement personnalisé . Ayant un faible niveau en langue, les chèques leur permettront de suivre des formations linguistiques poussées. Ainsi, les formations passeront de 20 à 60 heures et seront données par petits groupes de 3 à 6 pour permettre les interactions.
  • une offre « Matching » dans le cadre d'une offre d'emploi spécifique ;
« L'objectif de cette formation linguistique est de partir des besoins de l'employeur et d'y répondre de manière ciblée. Il faut attirer l'attention de l'employeur sur des candidats qui ont les compétences requises malgré des lacunes en langues. Lacunes que ces derniers pourront combler grâce aux chèques langues. Je compte ainsi amener plus d'employeurs à utiliser les services d'Actiris », précise le Ministre Gosuin.
Attention, ce dispositif ne sera accessible qu'aux PME ou dans le cadre de "grandes actions d'engagements".
  • une amélioration de la plate-forme Brulingua en enrichissant le vocabulaire. Une version tablette et smartphone sera également lancée. Enfin, un coaching individualisé sera également développé pour offrir des exercices personnalisés.


Tomado de: hl=es&sl=fr&tl=es&u=https%3A%2F%2Fdidiergosuin.brussels%2Fnews%2Femploi%2Fetre-bilingue-un-avantage-sur-le-marche-du-travail&anno=2

jueves, 2 de mayo de 2019

Apprendre une langue étrangère à l'âge adulte: les clés de la réussite!


ÉDUCATION - Comment faire pour apprendre une langue étrangère de manière efficace et rapide? Zoom sur quelques judicieux conseils!


Parfaire son niveau dans une langue en particulier peut s'avérer utile dans certains cas: pour être efficace dans ses déplacements à l'étranger, à l'aise dans son poste à dimension internationale... Mais comment faire pour apprendre de manière efficace, et rapide? Zoom sur quelques judicieux conseils!
Avoir recours à un professeur natif
Un professeur natif de la langue choisie vous permettra d'acquérir les parfaites expressions ainsi que l'accent adéquat. Egalement, ce dernier vous permettra de vous immerger dans la culture de la langue, ce qui va beaucoup plus loin. Une personne native d'un pays, d'une langue, vous transmettra de manière naturelle certains automatismes qui vous rendront rapidement à l'aise avec la langue!
Utiliser une pédagogie adaptée à vos besoins
Lorsque l'on décide d'apprendre l'anglais à l'âge adulte, c'est souvent pour un objectif précis. De ce fait, la pédagogie utilisée doit être consciencieusement choisie. Avoir au minimum un diplôme d'enseignant reconnu (TESOL, TEFL, CELTA...) et plusieurs années d'expérience est obligatoire pour le professeur que vous choisirez! Le but est que ce dernier cherche à tirer vers le haut ses élèves en les immergeant constamment dans la langue d'enseignement et crée un véritable dialogue. Des supports adaptés vous permettront d'appréhender facilement une nouvelle langue. Vocabulaire spécifique à un secteur d'activité ou général, le professeur doit adapter ses cours en fonctions des besoins exprimés!
Pratiquer des cours en one-to-one...
En cours one to one, vous apprendrez un vocabulaire spécifique adapté à votre besoin et améliorerez votre accent comme si vous étiez à l'étranger en utilisant votre DIF! Ces cours de langues pour adulte se présentent le plus souvent sous la forme de cours intensifs, d'échanges en langues étrangères afin de faire face à chaque situation professionnelle que vous rencontrez au quotidien. Les passions doivent être au cœur de l'apprentissage afin d'allier travail et détente!
...Mais également des cours collectifs!
Les cours d'anglais en petits groupes vous permettront quant à eux de gagner en aisance orale. En effet, grâce à diverses sessions interactives, vous serez encouragé à vous exprimer sur différents sujets: vos passions, votre famille, des sujets d'actualité... En résumé, tout sera bon pour vous faire parler devant d'autres personnes. Quelque peu stressant au début, mais vous n'en ressortirez que meilleur!
Et surtout... avoir de l'ambition!
Atteindre ses objectifs, c'est beaucoup plus facile lorsque l'on reste motivé! Alors même si le début est compliqué, ne baissez jamais les bras. Avec un bon professeur, une assiduité à tous vos cours et de la volonté, you will speak english very well!


lunes, 1 de abril de 2019

EST-IL POSSIBLE D’APPRENDRE PLUSIEURS LANGUES EN MEME TEMPS ?

Si vous aimez les langues, à tel point que vous les apprenez à un rythme effréné, vous vous êtes sans doute déjà posés la question. Si l’apprentissage d’une langue demande une certaine organisation, motivation, passion… L’apprentissage de deux langues en même temps en demande encore plus, inévitablement. Pour bien vous répondre aujourd’hui, on donne la parole à Luca qui a lui-même tenté l’expérience. Au travers 2 vidéos, il vous donne sa vision des choses. Alors comment faire pour apprendre plusieurs langues en même tempsArmez-vous de patience, de passion, et d’une sacrée organisation. 
Nouvelle mise à jour (28/07/2017) : découvrez à la fin de cet article, l’interview exclusive de Gabriel Gelman, polyglotte et auteur du site Sprachheld, qui vous donne sa vision des choses au sujet de l’apprentissage de deux langues similaires.


Est-il possible d’apprendre deux langues en même temps ?

Beaucoup d’utilisateurs de MosaLingua et lecteurs de notre blog, nous ont demandé s’il était possible d’apprendre deux langues en même temps. Il est vrai que pour des raisons professionnelles ou, tout simplement, par passion pour les langues, nous pouvons être amenés à vouloir en apprendre deux voire plusieurs en même temps. Alors, possible ou non ? Si vous le souhaitez, vous pouvez découvrir la réponse dans la vidéo ci-dessous ou sur YouTube
En fait, apprendre deux langues en même temps est possible. Mais la vraie question à se poser, c’est de savoir si c’est une bonne idée ? ou si c’est efficace ?
A vrai dire, en termes d’efficacité, les avis sont partagés. Beaucoup de polyglottes pensent en effet qu’il vaut mieux se dédier à une langue avant de plonger littéralement dans une autre. Afin de ne pas se perdre, de toujours rester motivé, et d’avancer rapidement. D’autres pensent au contraire, que c’est une méthode plutôt efficace pour justement vite avancer. Luca quant à lui pense que pour y arriver, il faut surtout regrouper trois éléments fondamentaux :
1.     Il faut avoir le temps. Le temps est une des ressources les plus rares que nous possédons… Et oui, nous avons toujours quelque chose à faire. D’ailleurs, si certains se demandent s’il est possible d’apprendre plusieurs langues en même temps, d’autres se demandent tout simplement s’ils auront le temps d’en apprendre ne serait-ce qu’une seule ! Et ce, par manque de temps. Alors oui, vous pouvez vous lancer… à condition que vous ayez du temps à consacrer à ces deux apprentissages. Et lorsque nous parlons de temps, nous parlons de plusieurs minutes, tous les jours. Car vous devez savoir à quel point la régularité de l’apprentissage est importante. Autre chose : il faut aussi avoir du temps sur la durée, à savoir sur le moyen ou le long terme. Car en effet, se lancer dans ce défi va vous en demander beaucoup… de temps. On dit en général que l’on peut maîtriser une langue en 3 à 6 mois. Alors, pour en apprendre 2, il vous faudra au moins 6 à 12 mois (voire plus).
2.     La motivation. Bon, entre nous, si vous avez déjà songé à apprendre plusieurs langues en même temps, c’est que vous devez être un minimum motivé ! N’est-ce pas ? Mais s’il est normal d’être motivé les premières semaines, il faut que cette motivation ne vous quitte pas pendant toute la période de votre apprentissage. Vous devez avoir de fortes motivations (et à la limite, les noter partout chez vous pour ne pas les oublier !).
3.     L’organisation. Ou plutôt une organisation béton ! Pour apprendre plusieurs langues en même temps, il faut pouvoir bien organiser sa semaine voire ses prochains mois de travail. Mais à ce propos, Luca vous donne plus d’informations dans la deuxième partie de ce sujet… 

Comment s’organiser pour apprendre plusieurs langues en même temps ? (et pour le faire bien !)

Apprendre une langue demande une certaine organisation. En apprendre deux en demande forcément un peu plus. Luca s’est essayé à l’exercice, en apprenant à la fois le roumain et l’espagnol. Pour vous aider, si vous souhaitez vous aussi vous lancer, voici quelques-uns de ses conseils (vous pouvez également les retrouver en vidéo, plus bas, ou sur YouTube).

1.Le choix des langues : n’apprenez pas deux langues trop similaires

Si vous voulez apprendre deux langues en même temps, il faut choisir deux langues qui ne se ressemblent pas. Du moins, deux langues qui n’ont pas les mêmes racines. On pense notamment au français, à l’espagnol, l’italien, le roumain…  Cela peut paraître surprenant, puisque nous avons tendance à penser au contraire qu’apprendre deux langues proches nous permettra de plus rapidement avancer. Mais apprendre deux langues similaires est le meilleur moyen de finir par les confondre. C’est d’ailleurs ce qu’a pu constater Luca lorsqu’il a appris l’espagnol et le roumain, deux langues proches.
Le problème, c’est que le fait de les confondre peut vous empêcher d’avancer. Résultat, vous êtes frustré et démotivé. Et comme vous le savez, il est important de rester motivé dans l’apprentissage des langues. Surtout lors des trois premiers mois d’apprentissage. C’est la meilleure façon de progresser, et d’atteindre des niveaux plus élevés.
Notre conseil : choisissez deux langues qui ne se ressemblent pas. Évitez d’apprendre l’espagnol et le français, l’italien ou le roumain en même temps. Ou encore l’allemand et le néerlandais qui sont également très proches. Ou enfin le japonais, le chinois et le coréen qui se ressemblent.

2. Choisissez une langue plus « facile » et une langue plus « difficile »

Si vous voulez apprendre le chinois et le japonais ou encore le japonais et le russe… Ce sera bien trop compliqué. Encore une fois, vous allez rapidement perdre votre motivation. Au contraire, si vous choisissez une langue accessible pour les francophones telle que le portugais ou l’espagnol, ainsi qu’une langue plus difficile telle que l’allemand ou le russe, vous allez voir que vous aurez plus de facilité à avancer.

3. Appliquez la loi de Pareto

Vous savez que chez MosaLingua, nous apprécions particulièrement la loi de Pareto. L’idée est donc de l’appliquer ici pour l’apprentissage de ces deux langues. Vous pouvez dédier alors 80 % de votre temps à une première langue, idéalement la plus difficile des deux, et 20 % de votre temps à l’apprentissage de l’autre langue, plus accessible.

4. Organisez et planifiez bien votre semaine

Il faut vraiment bien organiser l’ensemble de votre semaine, et planifier vos différentes sessions d’apprentissage pour ne pas vous emmêler les pinceaux et pour progresser à la fois dans une langue, et dans l’autre. Vous pouvez par exemple l’organiser en dédiant le lundi et le mercredi à l’apprentissage d’une première langue (la plus accessible), et le mardi, jeudi et dimanche à l’apprentissage d’une 2ème langue (la plus difficile). Ainsi, vous ne vous occuperez que d’une langue à la fois, et vous êtes sûr de rapidement progresser.


Tomado de: https://www.mosalingua.com/blog/2017/07/12/apprendre-plusieurs-langues-en-meme-temps/

viernes, 1 de marzo de 2019

APPRENDRE UNE LANGUE ÉTRANGÈRE: 7 RAISONS DE PARLER UNE AUTRE LANGUE (OU PLUS)


EDUCATION - C’est indéniable : parler une, voire plusieurs, langue(s) étrangère(s) est un véritable atout qui permet de voyager sans encombre dans un pays étranger, de communiquer avec des gens qu’on ne comprendrait pas autrement, de se plonger en profondeur dans une culture qui n’est pas la nôtre et, plus prosaïquement, de savoir ce que l’on commande au restaurant!
De nombreuses études démontrent aussi que la pratique d’une langue étrangère est bénéfique pour la santé, et surtout pour le cerveau. L’avantage des bilingues?
Une meilleure flexibilité cognitive

Les adultes qui parlent deux langues depuis l’enfance semblent avoir plus de facilités à faire face aux imprévus que les autres, selon une étude du Journal of Neuroscience qui a mesuré la capacité des participants à effectuer une tâche impliquant leur flexibilité cognitive, tâche dont les bilingues se sont acquitté plus rapidement et en utilisant moins d’énergie.
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Un esprit plus vif en vieillissant
Même constat chez les gens qui ont appris une langue étrangère à l’âge adulte, d’après le journal scientifique Annals of Neurology. Des personnes de langue maternelle anglaise ont passé un test d’intelligence à l’âge de onze ans, puis vers l’âge de soixante-dix ans. Celles qui parlaient deux langues ou plus avaient davantage de facultés cognitives – notamment au niveau de l’intelligence générale et de la facilité à lire – que les autres.
Un regard différent sur les mots
Les bilingues enregistreraient certains mots plus rapidement, surtout quand ils ont le même sens dans les deux langues, selon une étude du journal Psychological Science. En étudiant les mouvements oculaires, les chercheurs se sont aperçus que les bilingues passaient moins de temps à regarder les mots identiques dans les deux langues (comme "sport" en anglais et en français), ce qui suppose que leur cerveau a besoin de moins de temps pour les identifier, écrit le magazine Scientific American.
Moins de chance de souffrir de la maladie d’Alzheimer

Alzheimer peut toucher n’importe qui, mais les bilingues développeraient ces troubles quatre ou cinq ans plus tard que les autres, si l’on en croit les résultats présentés à la conférence de l’Association américaine pour le progrès scientifique qui s’est tenue en 2011. L’étude portait sur 450 patients, dont la moitié étaient bilingues depuis leur plus jeune âge.
De meilleures capacités analytiques à l’école
Les enfants bilingues semblent plus doués pour les tâches analytiques et créatives, d’après une étude du International Journal of Bilingualism. Elle observait 121 enfants, dont une moitié de bilingues, qui devaient notamment répéter des séries de chiffres, effectuer des calculs mentaux et reproduire à l’identique des constructions de blocs de couleurs, selon HealthDay.
Un cerveau plus prompt au changement

Les enfants bilingues auraient aussi plus de facilité à changer de tâche, selon une étude comportementale : des enfants regardaient en alternance des images d’animaux et des couleurs sur un écran d’ordinateur. Quand on leur demandait d’appuyer sur une touche pour passer de l’un à l’autre, les bilingues étaient plus rapides.
Penser dans une autre langue pour prendre une meilleure décision
Quand les gens réfléchissent dans une autre langue, ils prennent généralement des décisions plus rationnelles, comme l’a démontré une étude psychologique en 2012. Parce que nous avons tendance à vouloir éviter ce qui peut nous nuire, nous limitons la prise de risques, même quand les circonstances jouent en notre faveur. Mais des chercheurs de l’Université de Chicago se sont aperçus que le fait de réfléchir dans une autre langue créait une distance qui conduisait à des décisions plus mûrement réfléchies et moins dépendantes de nos émotions. "La raison principale à ce phénomène, c’est peut-être qu’une langue étrangère a moins de résonnance affective qu’une langue maternelle", a déclaré le chercheur Sayuri Hayakawa. "Une réaction émotionnelle peut entraîner des décisions fondées davantage sur la peur que sur l’espoir, même quand la probabilité de succès est très élevée."

Tomado de: https://www.huffingtonpost.fr/2014/06/21/apprendre-langue-etrangere-7-raisons_n_5502798.html