Championne de la communication et thérapie
brève, la PNL nous aide à développer des comportements de réussite en nous
apprenant à mobiliser nos ressources et à utiliser nos sens.
La méthode
La programmation
neuro-linguistique (PNL) n'est pas
une technique de manipulation. Mais un ensemble de techniques de
communication et de transformation de soi qui s’intéresse à nos réactions
plutôt qu’aux origines de nos comportements. Elle privilégie le comment au
pourquoi, propose une grille d’observation pour améliorer la perception que
nous avons de nous-mêmes et des autres. Elle permet également de se fixer des
objectifs et de les réaliser. C’est une boîte à outils, dont la clé réside dans
le langage et l’utilisation que chacun de nous fait de ses cinq sens et de son
corps. Son but : permettre de programmer et reproduire ses propres modèles de
réussite.
Historique
A DÉCOUVRIR
La PNL a été mise au point
en 1972 par John Grinder, professeur de linguistique, et Richard Bandler,
mathématicien et psychothérapeute. Les deux hommes avaient décidé d’étudier les
excellents résultats obtenus par certains professionnels de la psychothérapie
et de la communication, parmi lesquels Fritz Perls, le fondateur de la gestalt-thérapie, et Milton
Erickson, le père de la nouvelle hypnose. Bandler et Grinder
résolurent de réunir en une seule méthode les éléments disparates identifiés
chez ces as de la communication, afin de définir les termes d’un savoir-faire
conduisant à coup sûr au succès. En France, l’enseignement de cette technique
s’est surtout développé par le biais de séminaires destinés aux cadres,
négociateurs, pédagogues ou thérapeutes, ainsi qu’à tous ceux qui désiraient
acquérir des techniques de communication efficaces, applicables dans leur vie
quotidienne.
La PNL fait partie des thérapies
brèves (de deux séances à deux ans de consultation maximum). Lors d’un
entretien préalable (gratuit ou à tarif réduit), le patient est invité à
déterminer ses motivations et à se fixer un objectif à atteindre au cours des
séances. Pendant ce temps, le thérapeute observe son patient, afin de savoir
quel système sensoriel il privilégie. Chacun d’entre nous est en effet soit
visuel, soit auditif, soit kinesthésique – il perçoit l’environnement
principalement par la vue, l’ouïe, ou ses émotions –, et crée ainsi son propre
filtre, à travers lequel il interprète les événements. Le thérapeute s’adapte
alors au mode de communication de son patient, pour le guider dans
l’exploration de ses comportements et lui permettre de les reproduire
consciemment ou de les modifier si nécessaire.
La PNL propose avant tout de mobiliser les
ressources de notre inconscient. Ces dernières sont constituées d’expériences
ou de connaissances oubliées, de dons encore inexploités qui ne demandent qu’à
s’exprimer… Le patient doit donc renouer avec la performance, c’est-à-dire avec
sa créativité et sa capacité à s’adapter à une situation. Cela s’appelle la
«modélisation». Mieux connaître les moments où l’on se sent efficace et
compétent permet alors de construire une «boîte à outils», dans laquelle on
puisera à loisir au moment de faire face à une situation difficile.
Exemple : une patiente se trouve trop
grosse. Ici, l’objectif de perdre du poids doit être formulé de façon
affirmative et positive : « Je veux retrouver ma vitalité et ma forme. » La
patiente définit ensuite ce qu’elle recherche en poursuivant cet objectif :
porter d’autres vêtements, améliorer sa silhouette, se sentir mieux, etc. Puis
elle détermine les ressources qui sont à sa disposition pour atteindre son but
et décrit avec précision les éléments qui lui permettront de savoir si ce
dernier a bien été atteint (son reflet dans la glace, le chiffre sur la
balance, la sensation de porter un vêtement dont elle rêvait depuis
longtemps…). Par une série de questions, la PNL permet ainsi d’affiner un désir
initial pour s’assurer qu’il correspond véritablement à un objectif qui mérite
d’être poursuivi. Au cours des séances, le thérapeute et le consultant
s’assureront que des objectifs intermédiaires sont satisfaits, afin de construire
une amélioration continue qui se manifestera concrètement dans la vie
quotidienne.
Mais modifier ses
comportements passe avant tout par la pratique. C’est pourquoi il est
courant de devoir faire des exercices entre chaque séance. Exemple : pour améliorer
votre relation avec les autres, observez leurs conversations habituelles, afin
d’en déterminer les points forts et les points faibles. Ainsi, quand vous
rencontrez une personne pour la première fois, étudiez le ton de sa voix, sa
posture, le choix de ses mots, le rythme de sa respiration… puis efforcez-vous
de vous y adapter. Votre échange devrait s’améliorer. Cet exercice, recommandé
lors d’entretiens jugés « difficiles »
ou impressionnants, permet également de mieux écouter les personnes qui vous
sont proches et de découvrir de nouvelles façons de vous adresser à elles, pour
vous faire mieux comprendre ou leur signifier que vous les avez comprises.
Historique
A DÉCOUVRIR
PNL ?
La PNL a été mise au point
en 1972 par John Grinder, professeur de linguistique, et Richard Bandler,
mathématicien et psychothérapeute. Les deux hommes avaient décidé d’étudier les
excellents résultats obtenus par certains professionnels de la psychothérapie
et de la communication, parmi lesquels Fritz Perls, le fondateur de la gestalt-thérapie, et Milton
Erickson, le père de la nouvelle hypnose. Bandler et Grinder
résolurent de réunir en une seule méthode les éléments disparates identifiés
chez ces as de la communication, afin de définir les termes d’un savoir-faire
conduisant à coup sûr au succès. En France, l’enseignement de cette technique
s’est surtout développé par le biais de séminaires destinés aux cadres,
négociateurs, pédagogues ou thérapeutes, ainsi qu’à tous ceux qui désiraient
acquérir des techniques de communication efficaces, applicables dans leur vie
quotidienne.
Déroulement d’une séance
La PNL fait partie des thérapies
brèves (de deux séances à deux ans de consultation maximum). Lors d’un
entretien préalable (gratuit ou à tarif réduit), le patient est invité à déterminer
ses motivations et à se fixer un objectif à atteindre au cours des séances.
Pendant ce temps, le thérapeute observe son patient, afin de savoir quel
système sensoriel il privilégie. Chacun d’entre nous est en effet soit visuel,
soit auditif, soit kinesthésique – il perçoit l’environnement principalement
par la vue, l’ouïe, ou ses émotions –, et crée ainsi son propre filtre, à
travers lequel il interprète les événements. Le thérapeute s’adapte alors au
mode de communication de son patient, pour le guider dans l’exploration de ses
comportements et lui permettre de les reproduire consciemment ou de les
modifier si nécessaire.
La PNL propose avant tout de mobiliser les
ressources de notre inconscient. Ces dernières sont constituées d’expériences
ou de connaissances oubliées, de dons encore inexploités qui ne demandent qu’à
s’exprimer… Le patient doit donc renouer avec la performance, c’est-à-dire avec
sa créativité et sa capacité à s’adapter à une situation. Cela s’appelle la
«modélisation». Mieux connaître les moments où l’on se sent efficace et
compétent permet alors de construire une «boîte à outils», dans laquelle on
puisera à loisir au moment de faire face à une situation difficile.
Exemple : une patiente se trouve trop
grosse. Ici, l’objectif de perdre du poids doit être formulé de façon
affirmative et positive : « Je veux retrouver ma vitalité et ma forme. » La
patiente définit ensuite ce qu’elle recherche en poursuivant cet objectif :
porter d’autres vêtements, améliorer sa silhouette, se sentir mieux, etc. Puis
elle détermine les ressources qui sont à sa disposition pour atteindre son but
et décrit avec précision les éléments qui lui permettront de savoir si ce
dernier a bien été atteint (son reflet dans la glace, le chiffre sur la
balance, la sensation de porter un vêtement dont elle rêvait depuis
longtemps…). Par une série de questions, la PNL permet ainsi d’affiner un désir
initial pour s’assurer qu’il correspond véritablement à un objectif qui mérite
d’être poursuivi. Au cours des séances, le thérapeute et le consultant
s’assureront que des objectifs intermédiaires sont satisfaits, afin de
construire une amélioration continue qui se manifestera concrètement dans la
vie quotidienne.
Mais modifier ses comportements passe avant
tout par la pratique. C’est pourquoi il est courant de devoir faire des
exercices entre chaque séance. Exemple : pour améliorer votre relation avec les
autres, observez leurs conversations habituelles, afin d’en déterminer les
points forts et les points faibles. Ainsi, quand vous rencontrez une personne
pour la première fois, étudiez le ton de sa voix, sa posture, le choix de ses
mots, le rythme de sa respiration… puis efforcez-vous de vous y adapter. Votre
échange devrait s’améliorer. Cet exercice, recommandé lors d’entretiens jugés «
difficiles »
ou impressionnants, permet également de mieux écouter les personnes qui vous sont proches et de découvrir de nouvelles façons de vous adresser à elles, pour vous faire mieux comprendre ou leur signifier que vous les avez comprises.
ou impressionnants, permet également de mieux écouter les personnes qui vous sont proches et de découvrir de nouvelles façons de vous adresser à elles, pour vous faire mieux comprendre ou leur signifier que vous les avez comprises.
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